Sur le départ

Après avoir arraché les derniers secrets de Russel, de Pashtarot et de la ville de Paris grâce aux sortilèges mentaux de Grabu, le groupe décide de passer à l’action. Spike, désormais convaincu du potentiel de Russel, choisit de financer ses activités. Le plan est simple : Russel a dix jours pour recruter des éléments fiables depuis Paris, pendant que le reste du groupe se consacre à leurs projets personnels.

Ida et Ro’shy se lancent dans de nouvelles expéditions à l’extérieur. Ro’shy, en parallèle, poursuit ses expériences sur les poudres, les poisons et le salpêtre. Grâce à un puissant sortilège de nature, il parvient à greffer une nouvelle langue à Pashtarot, prélevée sur le cadavre de la Thog abattue par Spike. Pashtarot profite de cette seconde chance pour s’entraîner au combat, retrouver sa voix, et accompagne Spike lors d’une expédition vers Amiens — une ville fantôme sans trace de recrues potentielles.

Spike, de son côté, poursuit ses activités d’achat d’esclaves, améliore la précision de son sniper, et entraîne rigoureusement les membres de son petit contingent. Grabu, quant à lui, partage son temps entre prière, entraînement et endoctrinement religieux des esclaves. Sa foi devient une exigence : il convertit ses disciples de force et s’assure de leur obéissance.

Dix jours plus tard, Russel revient avec dix recrues. Grabu s’empresse de sonder leur esprit. Certains ne sont pas tout à fait dignes de confiance, mais cela n’est pas un obstacle : leurs souvenirs sont subtilement altérés pour les rendre loyaux. Dès lors, le groupe commence à structurer ses opérations. La recherche d’armes devient prioritaire, tandis qu’une nouvelle semaine s’écoule, chacun reprenant ses occupations : expériences, entraînements, expansions discrètes.

Mais l’élan est brisé brutalement.

Leur monde vacille lorsqu’ils découvrent les corps mutilés de Russel et de ses hommes, crucifiés en direction de Paris. Le message est clair, sauvage : un avertissement signé par le gang du baron Esdel. L’ordre est simple — quitter Paris, ou subir le même sort.

Face à cette menace, le groupe prend une décision sans appel : Paris est désormais dangereux. Il est temps de se replier.

Tous leurs efforts se concentrent alors sur la préparation d’un grand départ. Un convoi est mis en chantier, fait de camions réaménagés, blindés, chargés d’armes, de vivres et de sources d’énergie. L’objectif est clair : quitter cette ville maudite au plus vite et rejoindre Lendros, où l’avenir — et la guerre — les attendent.